Le bois jauni

Publié le par école Anatole France

 

 

C'est de retour d'un meurtre agréable et sans cri

-Un simple étranglement sensuel et plein d'âme,

Que, coupant par le bois, le sombre bois jauni,

L'assassin trébucha sur un morceau de femme.


Il devait être alors le milieu de la nuit

Tandis que la petite engloutie par le drame

Sauta du pont de fer traversant le Maudit

Et s'abîma dans l'eau ainsi que d'une flamme ;


Et le tueur plongea sauver ce cœur victime,

Et quand il le tira sur la berge, il le vit

Qui racontât beaucoup avec si peu de lui.


Puis leurs yeux encordés, l'instant devint sublime

Car l'on a retrouvé hormis un corps sans nom

De tâches qui tendraient à serrer leur union.

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
D
Un poème fort, très sombre, très bien écrit. Décidemment, je viens du blog d'Alice, c'est ma soirée. Bon, il y aura des jours meilleurs. Bien amicalement. Da
Répondre
É
<br /> Alice n'a pas l'air d'aller très bien, contrairement à moi. Ce qui est obscur laisse à la lumière une place plus importante !<br /> <br /> <br />