Lux in rosae

Publié le par école Anatole France

LUX IN ROSAE


Sur quelque territoire, ou terrestre ou marin,

De l'équateur : Le cri, au silence des pôles,

Jamais je n'ai connu dans le monde chemin

Plus souple ni soleil plus doux sur mes épaules.


Je vais l'enseignement et sens étrangement

Que ce sentier m'entraîne au-delà des voyages,

Des espoirs les plus fous, de mes rêves d'enfant,

Par delà l'aventure et les grands paysages.


Je marche sur mon cœur battant d'éducation,

Et grimpe sous les yeux des remparts de lumière,

Je marche sur l'Amour et ma résurrection,

Je grimpe vers les cieux de l'extraordinaire.


Ô souliers de Nature ! Ô rosae crucis !

Emmenez-moi trouver « l'Ame du Monde » comme,

Pour que je puis savoir et transmettre à mon fils

Qu'il est au bout de Soi un paradis dans l'homme.


Sis là-haut dans mon sang - Là-haut mon sang doré,

Tel un sphinx invisible au front des connaissances,

Je me découvrirai tout un corps glorifié,

Et de naître et mourir adieu les distances !


Le corps est dans l'esprit, la Terre est dans l'esprit !

Lors j'entrouvre ma chair, cette  table à ouvrages,

Et je vais où  je sais qu'on croise l'Infini :

De mon âme et sa Tour Dieu m'envoie des messages.


De cette Intelligence issue de l'Univers,

Ma foi veut s'initier, ma foi philosophique ;

Je l'entends qui m'appelle, et voici donc ces vers

Qui s'avancent heureux dans un souffle mystique.



***


Je vais, explorateur du mystère secret,

Enfoui comme un Trésor, vaste comme l'espace,

Là-haut, m'en suivez-vous, l'homme est divinisé,

Et chaque homme qui veuille y possède sa place.


Ô Dieu ! Ô Création ! En moi et dans le Tout,

Humble, j'étudierai Vos lois de la Nature,

Et je les comprendrai, car mises bout à bout

Non que Votre bonheur mon âme en sera pure.


Je ne suis qu'au début de mon initiation

Que déjà le Ciel se mélange à la pierre,

Et déjà je discerne un bond d'évolution

Compénétrer mon âme et toute la matière.


Ô Dieu ! Ô Perfection ! Oh que je Vous entends

Essaimer Votre voix en moi et dans les vides.

Car Vous êtes l'espace et Vous êtes le temps,

Car Vous êtes la masse et toutes pyramides.


Oui que je Vous entends, tel dans le vent l'oiseau

Porté par le Grand Souffle et promettre en personne

Qu'il est un Avenir au-dedans du tombeau

A celui dont l'Humain plus que tout le passionne.

 

Publié dans Les Colosses Nus (Lux)

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